La véritable cause du chômage des jeunes Gabonais

Article : La véritable cause du chômage des jeunes Gabonais
Crédit: www.pexels.com
12 juin 2022

La véritable cause du chômage des jeunes Gabonais

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Le chômage est un mal légendaire qui continue de dévorer les sociétés humaines d’aujourd’hui. Au Gabon, son empreinte sur la société juvénile est très déconcertante. Environ 35 % de la population se fond dans une situation de chômage ou de sous-emploi. C’est en moyenne 60 000 jeunes dans cette file d’attente qui grandit au cours des années. Un chiffre record en Afrique subsaharienne selon les données fournies par la banque mondiale. Alors, aujourd’hui encore la nécessité de s’interroger sur les réelles origines de ce mal est d’autant plus urgente. Puisque c’est justement à partir de ce moment que nous trouverons des solutions effectives pour supprimer sa progression.

Quelle est alors la véritable cause du chômage des jeunes au Gabon ?

Hier encore il était de bonne convenance d’imputer la seule responsabilité à l’Etat et aux entreprises, les causes du chômage. L’Etat n’octroie pas d’opportunités à la jeunesse et les entreprises sont trop exigeantes. Aujourd’hui il est certes vrai que l’Etat est en partie responsable. Mais, il n’en demeure pas moins que les jeunes eux-mêmes le sont encore beaucoup plus.

Les jeunes Gabonais ne s’informent pas

Dans une génération où l’info et l’intox se livrent des batailles explosives, les jeunes Gabonais choisissent une démarche très surprenante. Ce qui est cru est plus important que ce qui est vrai. Pour dire, à proprement parler, que leur seule source d’information n’est que le bouche-à-oreille. Ce qu’ils estiment d’ailleurs être la meilleure. Les jeunes ne s’informent pas et c’est là le mal à vivre. Ils ne s’interrogent pas sur les profils que recherchent de manière continue l’offre sur le marché de l’emploi. Etant dans une économie où les centres de métiers professionnels sont absents ou en état de désuétude. Chacun choisit son orientation comme bon lui semble ou selon son ambition propre. Pour au sortir de là, grossir les rangs des chômeurs et approfondir le fossé des inégalités sociales.

Cas de figure

Aujourd’hui il faut admettre qu’il est déjà bien révolu le temps où l’on se formait sous l’impulsion des nos résolutions personnelles. De nos jours, de plus au Gabon, on se forme structurellement pour répondre aux besoins de notre économie. Le développement des économies d’aujourd’hui est la conséquence d’un mélange de plusieurs facteurs. Des facteurs qui notamment diffèrent selon les localités géographiques. Les causes qui ont provoqué des transformations socio-économiques, démographiques et culturelles en Espagne, en France ne seront pas les mêmes au Gabon. Nos Etats se persuadent qu’il en sera ainsi, mais la réalité nous ramène toujours à l’inverse. Si la France ou l’Espagne ont des économies très demandeuses des sociologues ou des philosophes, il n’en est pas de même au Gabon. Alors, comment comprendre que chaque année ce sont des milliers d’étudiants en sociologie, philosophie qui pullulent à l’Université Omar BONGO. On gaspille autant de potentiel pour des secteurs qui n’en nécessitent pas. Et en fin de compte, les secteurs porteurs comme l’agriculture ou les nouvelles technologies se retrouvent lésés.

Les jeunes Gabonais attendent tout de l’Etat Gabonais

Une dynamique qui parait indéniablement être une grosse hérésie : attendre un secours providentiel de l’Etat gabonais. Les jeunes doivent comprendre que l’Etat a l’obligation d’offrir la formation et l’éducation aux individus lambdas. En revanche, celui-ci n’est pas obligé d’octroyer l’emploi à toute la population. Les jeunes devraient se démarquer. La réalité nous a montré que même sans aller dans une école, ni dans un centre de formation, on peut accomplir de grandes choses. Des choses qui changent notre quotidien. Cette idée n’est pas sans penser à l’ingénieur autodidacte Malawien qui a réussi à électrifier tout son village. Une invention qui a permis d’apporter l’électricité aux 18 000 personnes vivant dans ce village. Pour ne citer que celui-là parmi toutes ces personnes qui sans formation révolutionnent chaque jour notre quotidien.

Cette idée va en direction des jeunes diplômés et non diplômés, prenons nos responsabilité.

Dans le scénario de ta vie c’est toi-même qui joue le méchant

Freddy Israël
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